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EXPERIENCE DU CAB DANS LA RIZICULTURE

30 décembre 2021
EXPERIENCE DU CAB DANS LA RIZICULTURE

Prise de vue

La région du Bushi dans laquelle œuvre le CAB est une zone essentiellement agricole dont la culture principale demeure le manioc et le bananier. Ces cultures sur lesquelles reposent la vie économique et certaines habitudes culturelles sont devenues sujet à des maladies depuis plus d’une décennie.

Citons notamment la Mosaïque du Manioc, la striure brune ou encore le Wilt-Baterien du bananier qui ravagent des centaines d’hectares des agriculteurs faisant des pertes estimées à plus de 60 % des récoltes

Le CAB à travers son action a entrepris avec la vulgarisation de la riziculture comme alternative à ces défis alimentaires en visant la vulgarisation de la riziculture en visant l’amélioration du revenu.

Photo : Récolte du Riz à Nyangezi

Introduction et Vulgarisation

Le CAB a entrepris des essais de riziculture à partir de l’année 2002 et 2003 et la vulgarisation de la culture a démarré dans les villages au cours de l’année 2004.

Les deux variétés de riz irrigué (Fc 46 et Vo 46) ont été cultivées dans huit marais à Bushumba, à Burhale, à Nduba, à Izege et à Mugogo tandis que d’autres variété de riz pluvial (Irrat 112 et Irrat 13) ont été vulgarisées dans 13 CD.

La campagne avait mobilisé 89 ménages pour la culture du riz irrigué, dans 269 casiers rizicoles, soit une superficie d’au moins deux hectares. La culture du riz pluvial est menée par 114 paysans multiplicateurs, sur une superficie totale de 6 hectares. La récolte, pour les deux espèces est intervenue au mois de mars.

Sur une superficie de 6.87 hectares (13 CD et 172 ménages), les paysans ont produit 8,6 tonnes, soit 6.5 tonnes pour le riz de montagne de 1.8 tonnes pour le riz irrigué.

Pour l’année 2005, la campagne s’est poursuivie avec les mêmes variétés, ainsi que d’autres variétés de riz irrigué (Hube-6) et du riz pluvial (sup1 et sup2). La campagne a globalement mobilisé 248 ménages pour la culture du riz pluvial (environ 10ha) et 46 ménages pour la culture irrigué (200 ares).

La culture du riz et du blé constituait ainsi une nouveauté dans les villages du Bushi. Il s’agit des cultures fortement apprécié du fait que les paysans peuvent produire deux fois par an alors que le manioc ne peut qu’être récolté qu’après 18 mois.

Entre 2004 et 2005, les superficies emblavées pour le riz d’altitude et irrigué et le nombre des ménages intéressés à cette culture ont plus que doublé.

Photo : Riz Paddy

Comme principale difficulté de début, Le riz irrigué posait des problèmes de la santé chez les agriculteurs confrontés aux piqûres des sangsues dans les marais, mais aussi celui de la lourdeur des travaux à réaliser avec l’aménagement des casiers rizicoles, l’irrigation et le contrôle des eaux.

Les rendements obtenus étaient encore faibles variant autour de 1.084KG /ha pour le riz pluvial et 2.065 Kg/ha pour le riz pluvial.

Emergence de la riziculture irrigué et introduction du SRI

Avec cette initiative, plusieurs marais ont été drainés et aménagés avec l’appui des partenaires et la participation locale des paysans agriculteurs. La riziculture irriguée a été instaurée dans ces dernières et les agriculteurs en tirent énormément profit en plus de l’émergence des cultures maraichères.

Photo : Riz en plein sarclage à IBERE-Burhale

 

Parmi ces marais citons notamment KALUNZE, CISHEKE, KABUFULA, KAJUGU et IBERE qui ont été aménagé et ont réalisé des rendements moyens variant autour de 3,5 tonnes à 4 tonne à l’hectare.Par la suite les marais NYAMUBANDA, HOGOLA, KALWA ont été également aménagés.

La production moyenne a évolué dans les marais atteignant environ 130 tonnes en moyenne de paddy ces dernières années.

Ce résultat est dû à la vulgarisation de nouvelles techniques telle que la SRI (Système de riziculture intensif) associé au GIFS (Gestion Intégrée de La Fertilité du sol) en plus des pratiques agro-écologiques.

Introduction des nouvelles variétés

En 2016, il a été introduit les variétés irriguées Fofifa 160 (Provenant du Madagascar) et Mpunga Super (Provenant de la Tanzanie) qui ont été introduit dans 5 marais.

Les variétés pluviales FOFIFA 172, FOFIFA 173 ont été importées du Madagascar et adaptées dans le milieu ainsi que Nerica 4, Nerica 10 et Suparica qui ont été introduit à Kalehe.

Le rendement moyen de ces variétés a varié autour de 2.373 kg à 2.460 Kg/hectare pour le riz pluvial pendant l’adoption.

la mise à disposition des décortiqueuses a contribué considérablement  à l’expansion de la
riziculture. Quatre machines ont été installées notamment à Nyangezi, à Kalehe, Cisheke(Walungu) et Burhale. Ces unités de transformations sont gérées par les producteurs eux même en collaboration avec les coopératives agricoles des milieux respectifs. Le CAB accompagne la gestion de ces ouvrages en rendant disponible des outils de gestion ainsi que les conseils techniques via les superviseurs.

Photo : Décorticage du riz à Nyangezi

Ainsi, le riz pluvial a été rapidement adopté principalement à KALEHE, à BURHALE, à NYANGEZI, NDUBA, BUSHUMBA, MUDAKA, MUMOSHO en tant que culture de substitution.

Les variétés FOFIFA 173 et Nerica 4 se sont facilement adaptées et sont les plus appréciées par les producteurs.

Photos : Riz pluvial à Cibanda/Kalehe

L’adoption de la riziculture pluviale a impliqué environ 2000 ménages avec l’ambition d’augmenter ce nombre dans les années à venir.

L’ouverture au marché

Le riz produit dans différents sites est commercialisé sur place sur des marchés locaux et à Bukavu. Grâce à l’accompagnement du CAB, le riz est conditionnée désormais dans des emballages bien étiquetés lui permettant de rivaliser avec le celui présent sur le marché actuellement avec le label bio. Toutefois, la production demeure encore insuffisante pour satisfaire la demande de plus en plus croissante.

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